A peine les yeux ouverts, j’attends de
l’ordinateur qu’il veuille bien
s’éveiller-lui aussi. Une seule idée en tête ce matin là: taper « Pony
canyon » sur google pour accompagner d’informations un titre génial de
1987 que j’ai usé sur MSX… avec acharnement, je trouve cette seule image.
PONY CANYON présents
A MIKI & FUJIWARA’ s production
SUPER RUNNER...
Avec Super runner
ils nous offrent un titre jouable à
deux, l’un contre l’autre à la fois novateur et terriblement fun ! Le fait
qu’ils codent à deux devant y faire, et pour beaucoup, dans ce concentré de
bonnes choses !
Voilà un
titre, en effet, jouable contre l’ordinateur ou contre un adversaire réel, et qui
prend place dans un écran -splitté pour l’occasion- où tous les coups sont
permis ! Le but est d’acheminer un ballon (de football américain, à en
juger l’accoutrement des deux adversaires) d’un point A à un point B et dans un
temps imparti. Les décors, bien que sommaires, changent à chacun des stages et ont le
mérite d’être suffisants. L’intérêt est ailleurs… Et pour un jeu de 1987, il
faut reconnaitre qu’il a peu d’équivalent !! Les peaux de bananes,
notamment, sont déjà là et -cinq ans
avant Mario kart- on peut les jeter sur la route de l’adversaire ! On
peut aussi sauter par-dessus, lui donner des coups de pieds - pour récupérer la
balle, le retarder dans sa course- ou lui jeter des pierres. Il faut aussi
faire face à divers obstacles (des ballons ou des champignons sauteurs, par
exemple) et prendre garde de maintenir sa
jauge de vie au beau fixe (celle-ci diminuant à chaque choc reçu et lorsque
on ne porte plus la balle.).Super runner est un mélange de Beat them all, de VS
fighting et de course –situé quel part
entre Mario kart, Spy vs Spy et Street Fighter. Ce jeu est un petit chef d’œuvre
méconnu, inclassable, un précurseur des jeux à deux et l’un des titres fort de
mon enfance... ça joue aussi !
Eviter les
coups de son rival et les divers obstacles, faire le plus vite possible pour arriver
premier à la fin des niveaux (la balle en mains), le tout en préservant sa
jauge de vie (que l’on peut restaurer en choppant une potion –un bonus qui se
fait rare, beaucoup plus rare qu’un game over !)… voilà un enjeu simple comme
bonjour, terriblement sympa !
En 1989 MIKI & FUJIWARA
fondent Opera House pour
finalement redevenir salariés. L’un chez Gram Design, l’autre chez Nintendo.